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Chostakovitch écrivait en 1956 dans la revue "Sovietskaia Mouzika" (cité dans "Dimitri Chostakovitch" de Krzysztof Meyer, Fayard, page 285) : ’J’ai voulu exprimer dans cette œuvre les expériences subies par le peuple et y rendre la terrible tragédie de la guerre. La Huitième Symphonie, écrite au cours de l’été 1943, est une réponse aux événements de cette époque difficile ; cela me semble parfaitement fondé.’
Orgue & Cordes au Val-de-Grâce 6ème et dernier Concert du cycle 2004 Le programme du concert du 5 juin à 19h en l’église ND du Val-de-grâce comprendra entre autres : Chostakovitch et la Guerre Composée en seulement deux mois, au sortir de la bataille de Stalingrad, la Huitième Symphonie est reconnue comme un des sommets, sinon le sommet de la production orchestrale de son auteur, et une œuvre majeure du XXème siècle. En effet, la création le 4 novembre 1943 à Moscou par l’Orchestre national d’URSS sous la direction d’Evgueni Mravinski reçut un accueil particulier en raison de son caractère tragique. Dimitri Chostakovitch écrivait en 1956 dans la revue "Sovietskaia Mouzika" (cité dans "Dimitri Chostakovitch" de Krzysztof Meyer, Fayard, page 285) : "J’ai voulu exprimer dans cette œuvre les expériences subies par le peuple et y rendre la terrible tragédie de la guerre. La Huitième Symphonie, écrite au cours de l’été 1943, est une réponse aux événements de cette époque difficile ; cela me semble parfaitement fondé." La Neuvième Symphonie, créée le 3 novembre 1945, œuvre néoclassique, affirme la suprématie de l’URSS par une symphonie triomphale qui atteigne les dimensions de la Neuvième Symphonie de Beethoven. Le 18, le commandement des FFI déclenche l’insurrection générale. Le lendemain, c’est l’occupation de la préfecture de police, puis, un peu plus tard, de l’hôtel de ville. A partir du 21, de très nombreuses barricades sont érigées dans la capitale. Enfin, le 25 août, la 2e D.B., commandée par le général Jacques Philippe Leclerc de Hauteclocque, entre dans Paris, par la porte d’Orléans. Après avoir réduit les dernières poches de résistance allemande dans la capitale, le futur maréchal de France reçoit la capitulation du général von Choltitz, commandant du « Gross Paris ». En fin d’après-midi, le général de Gaulle entre dans la capitale. Le lendemain, il descend les Champs-Elysées et se rend à Notre-Dame. « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! Libéré par lui même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle." Charles de Gaulle Organisé par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, ministère de la Défense Eglise Notre-Dame du Val-de-Grâce
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