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Exposition ’L’Orient des photographes arméniens’ Manifestation organisée avec le soutien d’Arménie, mon amie, Année de l’Arménie en France, présentée du 20 février au 1er avril 2007 Pendant la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitée du XXe siècle, de nombreux Arméniens, installés dans les grandes villes d’Orient, choisirent la photographie comme moyen d’existence.
Tandis que les premiers voyageurs occidentaux photographiaient principalement les vestiges archéologiques et les sites bibliques, les photographes arméniens, eux, réalisaient une grande partie de leur chiffre d’affaires à partir des prises de vues réalisées en studio dans les quartiers populaires des grandes villes. Leurs clichés constituent aujourd’hui d’inestimables archives, une authentique chronique de la société orientale des XIXe et XXe siècles. Les Arméniens ont contribué d’une façon essentielle au développement de toutes les branches des arts et métiers dans l’Empire ottoman. Ce phénomène a ses racines, pour une grande part, dans la situation politique et sociale qui était celle des Arméniens - et des autres communautés « minoritaires » - pendant la seconde moitié du xixe siècle et la première décennie du xxe siècle. Victimes de persécutions systématiques et de massacres organisés, ils se dispersèrent en grand nombre parmi les villes de Syrie et d’Égypte, et la photographie devint pour eux un moyen d’existence là où ils s’étaient établis. Au xixe siècle, les premiers voyageurs occidentaux photographiaient principalement les vestiges archéologiques et les sites bibliques. Les photographes arméniens, eux, réalisaient une grande partie de leur chiffre d’affaires à partir des prises de vues réalisées en studio ou dans les quartiers populaires des grandes villes. Leurs clichés constituent aujourd’hui des archives de grande valeur, en cela qu’ils sont une véritable chronique de la société orientale au xixe siècle. Principaux acteurs de l’histoire de la photographie en Orient, les Arméniens auront ainsi joué un rôle édifiant dans la mémoire de ce territoire qui s’étend de Constantinople jusqu’au Caire. L’exposition présente une dizaine de ces photographes qui opéraient à Istanbul, Beyrouth, Damas, Palestine et Le Caire durant la deuxième moitié du xixe siècle et la première moitié du xxe siècle. Elle s’achève sur les tirages colorisés de Katia Boyadjian, intitulés « Carnets d’Egypte ». Dernière héritière de cette lignée de photographes arméniens, Katia Boyadjian - fille du photographe Angelo - a perpétué la tradition de colorisation (peinture à l’huile sur des tirages noir et blanc) pratiquées souvent par les Arméniens d’Orient. Parmi les artistes qui seront présentés figurent : Abdullah Frères
Cette exposition est réalisée avec le soutien d’ALCATEL Tous les jours sauf le lundi, de 13 h à 18 h. Entrée plein tarif : 4 € Entrée tarif réduit : 3 € Institut du Monde Arabe, Paris Dans la même rubrique :
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