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![]() 18ème Festival ’Théâtres au cinéma’ : Hommage à Paradjanov, cinéaste soviétique Du 9 au 25 mars 2007 Après des études cinématographiques à Moscou, Paradjanov avait commencé une carrière de metteur en scène à Kiev. Ses deux premiers longs métrages, Les chevaux de feu (1964) et Sayat Nova (1969) rencontrent rapidement la censure des autorités soviétiques.
Il était un réalisateur pour nous inconnu, Sergueï Paradjanov. Un nom de consonance russe, mais Paradjanov est georgien, né à Tbilissi en 1924 [mort à Erevan en 1999]. Les Chevaux de feu était son quatrième film. Après des études cinématographiques à Moscou, Paradjanov avait commencé une carrière de metteur en scène à Kiev. Avec Les Chevaux de feu, une œuvre s’affirmait, qui [a] été à la gloire du cinéma. / Jean-Louis Bory, Nouvel observateur, 24 janvier 1977
À l’occasion d’Arménie mon amie, Année de l’Arménie en France, l’École nationale supérieure des beaux-arts propose, en collaboration avec le musée Paradjanov d’Erevan, une exposition des collages du cinéaste Serguei Paradjanov. Première présentation à Paris de l’œuvre plastique de cet artiste prolixe et protéiforme, réalisateur majeur bien que mal connu, et figure nationale arménienne, l’exposition regroupera plus de 70 d’œuvres, réalisées entre 1970 et 1990. Serguei Paradjanov est né en 1924 à Tbilissi, en Géorgie, de parents arméniens. Après avoir étudié le chant et s’être initié à la peinture, il entre en 1946 à l’Institut d’études cinématographiques de Moscou, le V.G.I.K., où il sera l’élève du réalisateur ukrainien Igor Savtchenko, de Mikhail Romm et de Dovjenko.
En décembre 1973, Paradjanov, accusé de "trafic d’icônes, de devises, d’incitation au suicide et d’homosexualité", est arrêté. Il restera en prison jusqu’en 1977. Libre, il s’installe en Géorgie, dans sa maison natale. À partir de 1984, Paradjanov est autorisé à travailler de nouveau : il réalise alors La Légende de la forteresse de Suram (1984), Ashik Kérib (1988) et Confession, resté inachevée (1989). Paradjanov meurt à Erevan en 1990. C’est en prison et dans les années qui suivirent, que Paradjanov produira la majorité de ses dessins et collages, qui constituent une part de sa création aussi importante que ses films. Les œuvres présentées à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts proviennent des collections de la Maison-Musée Paradjanov d’Erevan. Regroupées par ensembles thématiques - les œuvres de l’enfermement, les Icônes, l’atelier du réalisateur, scènes de la vie de la Joconde, etc.-, les œuvres, qu’ils s’agissent de dessins ou de collages photographiques ou en volume, sont toutes d’une extraordinaire inventivité plastique et dévoilent la fascinante richesse symbolique de l’univers de cet artiste, à la croisée des cultures orientale et chrétienne. PROGRAMME Liste des films /horaires Serguei Paradjanov :
Magic Cinéma Tél. 01 41 60 12 34 - Fax 01 41 60 12 36 Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les chevaux de feu - Teni Zabytykh predkov Les Chevaux de feu est le film qui révéla au monde Serguei Paradjanov. L’histoire de Marika et Ivan, sorte de Roméo et Juliette des Carpathes. Amour impossible sur fond de haine extra-familiale. Paradjanov filme la malédiction des hommes. Une vision pessimiste qui lui valut bien des démêlés avec les politiques au pouvoir. Imprégné des légendes ukrainiennes, c’est la rencontre improbable de l’ethnologie et de la poésie. C’est surtout un lyrisme débridé, un film qui cherche à chaque nouvelle projection à se libérer du carcan de la narration, comme un papillon en train de s’extirper de sa chrysalide.
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