Marathon russe ’Sacre du printemps’ de Nijinski Le dimanche 13 novembre 2005
C’est sur le livret de Nicolas Roerich, spécialiste du monde slave et passionné par le chamanisme, qu’Igor Stravinsky imagina les rythmes complexes du Sacre du printemps, pour les ballets russes de Serge Diaghilev. Il a été créé le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Elysées.
La barbarie et la modernité du XXe siècle.
Créé le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, le ballet met en scène des jeunes gens, une vieille voyante, un très vieux sage, qui vont célébrer la venue du printemps à travers une danse sacrée.
Les jeunes vierges désignent l’Elue qui se sacrifiera pour le printemps et dansera jusqu’à la mort. On est loin de la guerre des sexes, aujourd’hui interprétation la plus usuelle de ce ballet.
Sur ce canevas, Nijinski inventera une gestuelle révolutionnaire. Jambes en dedans, mains tordues, les danseurs piétinent le sol convulsivement, sautent d’un pied sur l’autre.
L’Elue tourbillonne avec les coudes sortis, se frappe les cuisses et s’arrête brusquement avec une main sur la joue. Construit autour de la figure du cercle, ce rituel, joué dans des costumes inspirés du folklore, s’inscrit dans une modernité qui ne renie rien de sa charge archaïque.
Le 13/11/2005 :
de 10:00 à 19:00.
Billetterie :
3, rue Adolphe-Chéruel
76000 Rouen
Du mardi au samedi, les après-midi de 13h30 à 18h30
Métrobus : station Beauvoisine
Par téléphone au 02 32 10 87 07, de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h30.
A travers de cette journée, le festival vous propose de vous confronter à quatre versions radicalement différentes du Sacre.
Du solo quasi-immobile de Tero Saarinen, échappant aux pièges rythmiques de la musique, à la vision de groupe tellurique de George Momboye, nous vous invitons à affronter le choc émotionnel que suscite toujours ce chef d’œuvre.
Tout au long de cette journée, Geneviève Vincent sera la guide idéale pour nous faire partager l’émulation créative que suscita le Sacre tout au long du siècle.