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![]() Spectacle musical ’Un Violon sur le Toit’ évoque le quartier juif d’une ville russe A partir du 28 septembre 2005 ’Ah si vous étiez riche... Vous ne pourriez pas acheter un meilleur spectacle !’ The New York Times - Une multitude de personnages pittoresques - la marieuse, le rabbin, le boucher, le tailleur, le bolchevique, le brigadier, et tout le reste du village - vont intervenir dans sa problématique au cours de saynettes savoureuses toutes empreintes de cet humour juif qui caractérise un peuple en proie aux brimades permanentes...
Un Violon sur le Toit
Livret original de Joseph Stein d’après « Tevye le laitier » de Sholom Aleichem avec
Et Ida Gordon, Angélique Fridblatt, Laurent Codair, Serge Leborgne et Zoltan Zmarzlik. Un spectacle produit par Serge Tapierman UN VIOLON SUR LE TOIT ... BIEN SOLIDE ! Principales chansons (Nouvelle adaptation française de Stéphane Laporte) Tradition - Matchmaker (Toi la marieuse) - If I were a rich man (Ah si j’étais riche !) - Sabbath Prayer (La prière du Shabbat) - To Life (A nous) - Tevye’s dream (Le rêve de Tevye) - Miracle of miracles (Merveille des merveilles) - Sunrise, sunset (Une heure un jour) - Now I have everything (L’heure est proche) - Do you love me ? (Est-ce que tu m’aimes ?) - I just heard (La rumeur) - Far from the home I love (Loin du foyer que j’aime) — Chavele - Anatevka Synopsis Au début du XXème siècle, dans le quartier juif d’Anatevka, petite ville ukrainienne de Russie, Tevye est un modeste laitier dont les trois préoccupations majeures sont caractéristiques de l’univers fermé dans lequel il vit : assurer la subsistance de sa joyeuse famille, assurer sa descendance en cherchant de bons maris à ses trois filles capricieuses, et rassurer Dieu quant aux libertés qu’il prend vis à vis des traditions et de la religion... Une multitude de personnages pittoresques - la marieuse, le rabbin, le boucher, le tailleur, le bolchevique, le brigadier, et tout le reste du village - vont intervenir dans sa problématique au cours de saynettes savoureuses toutes empreintes de cet humour juif qui caractérise un peuple en proie aux brimades permanentes... Car tout serait pour le mieux dans le meilleur des shtetl s’il n’y avait le tsar cruel, les Russes violents et bien imbibés pour oublier la répression tsariste, les pogroms gratuits et meurtriers, et pour finir, un jour, le grand départ vers l’inconnu (vers les USA) pour fuir l’oppression séculaire... Contexte New York, 1964. Création du Violon sur le Toit à Broadway. Neuf Tony Awards en 1965. 3243 représentations à l’Imperial Theatre puis au Majestic. Triomphe ensuite à Londres, reprises dans le monde entier, puis 3 ans à Paris au Théâtre Marigny, record absolu de longévité pour une comédie musicale en France... 1971, le film de Norman Jewison. Récompenses en série, récente sortie d’un DVD (destiné aux nouvelles générations ?) ; reprise à New York en 1990, et de nouveau une nouvelle production à Broadway depuis janvier 2004. Quarante ans d’apothéose, à une époque où l’on parle de succès après 2 mois de représentations, invite des responsables artistiques à s’interroger : pourquoi les cordes de ce « Violon » sonnent-elles aussi bien ? Depuis 1935 (date de la création du mythique Porgy and Bess) le musical s’est révélé être un formidable trait d’union entre histoire et théâtre populaire. Voilà la force du genre : avoir su s’adapter au monde contemporain. De West Side Story à Nixon in China le musical s’attache à rassembler l’entertainment et l’actualité, même grave : West Side Story se déroule dans les milieux immigrés portoricains ; Hair fut la comédie musicale culte d’une génération éprise de liberté, Miss Saigon brise le mythe du « Rêve américain » et dénonce certains comportements des GI pendant la guerre du Vietnam. La plupart des musicals sont aussi des machines à succès grâce à un savant mélange des genres : humour parfois à l’opposé du politiquement correct, émotion, message clair et sens du rythme. Un Violon sur le Toit va encore plus loin : l’adaptation de Joseph Stein de la nouvelle éponyme de Cholem Aleichem installe les fondements, les incertitudes et les échecs du monde moderne. Par delà l’évocation de la naissance du bolchevisme et le non-dit (mais présent pour le spectateur d’aujourd’hui) de la Shoah et de la création de l’Etat d’Israël (1948), Un Violon sur le Toit traite de sujets de société brûlants : le racisme, l’ambiguïté vis à vis de la religion, la perte des valeurs traditionnelles en rapport avec la libéralisation des moeurs, l’émancipation de la femme... Une charge émotionnelle très forte se dégage avec le rappel d’un monde complètement disparu : le « yiddishland », avec sa langue, le yiddish, un idiome, qui, à la veille de la première guerre mondiale, était parlé par plus de 11 millions de personnes en Europe orientale. Fuyant les pogroms, la misère, entre 1880 et 1930 des millions de juifs s’installèrent en Europe centrale, aux Etats Unis, en Amérique latine, en Afrique du Sud et en Australie. Ainsi New York devint la première métropole yiddish du monde. Cette culture en apparence fragile, en équilibre, comme un violoniste jouant sur un toit, représentait en fait un véritable ciment pour les Juifs. Même sans territoire, sans armée, sans drapeau, le yiddish disposait d’une existence métaphysique solide ancrée dans l’esprit du oylem, c’est-à-dire les gens, la foule, les hommes. Cette communauté mise en scène par Joseph Stein, composée de rabbins, d’éducateurs, d’artisans, de commerçants s’est depuis longtemps éteinte. Le monde du yiddishland a disparu avec la Shoah. Mais la tristesse et la nostalgie ne sont pas de mise : à la fin de l’ouvrage, quand les villageois quittent le pays, sous la pression des autorités tsaristes, le violoniste est là, sur le bord de la route. Et rappelle au spectateur d’aujourd’hui que la pérennité du peuple juif est venue de sa fragilité et de sa vulnérabilité. Pour représenter sur scène un monde entré dans la légende, dans l’Histoire, nous n’allons pas recourir à une esthétique vériste qui réduirait l’oeuvre à une anecdote folklorique. Si nous entendons respecter l’ancrage profondément historique et traditionnel de l’oeuvre, nous allons traiter cette fable avec des instruments théâtraux d’aujourd’hui : une scénographie ouverte sur le rêve, l’inattendu, la simplicité. Le bois et la terre, composantes essentielles du village, du shtetl, évoqueront avec force l’univers optimiste et drôle de ces générations sacrifiées qui n’ont pas eu besoin d’anti-dépresseurs pour réaliser leurs vies... Olivier Bénézech / Jeanne Deschaux Olivier BÉNÉZECH, metteur en scène Diplômé de l’École Supérieure des Arts et Technique du Théâtre à Paris, et de l’Institut d’Études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, Olivier Bénézech a d’abord été assistant à l’Opéra de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra National de Paris. Olivier Bénézech réalise sa première mise en scène en 1987, avec La Voix Humaine au Grand Théâtre de Tours. Puis c’est la création du Gendarme incompris à l’Opéra-Comique (associée à une soirée inédite d’oeuvres des Six, Le Potomak), une première production des Mamelles de Tirésias à l’Esplanade de St Étienne, et, pour le Bicentenaire de la Révolution Française, Thérèse de Massenet co-réalisé avec Jean-Louis Pichon Olivier Bénézech met en scène Les Mamelles de Tirésias (avec L’Heure Espagnole de Ravel) pour la réouverture de l’Opéra de Rennes en avril 1999 et à l’Opéra Comique à Paris pour la célébration du Centenaire de Françis Poulenc. Les Mamelles de Tirésias font l’objet d’une production européenne (Eurobottega) en Italie au Théâtre Rendano à Cosenza. Parmi les autres spectacles d’Olivier Bénézech citons la création française du Précepteur de Michèle Reverdy (Texte de Jacob Lenz) à l’Opéra de Rennes, et une nouvelle production de Boris Godounov dirigé par Valery Gergiev au Théâtre Antique d’Orange et à l’Opéra de Lyon (1995). Dans un genre opposé, il y eut en 1997 une collaboration avec le Centre de Musique baroque de Versailles pour un Pasticcio de Lully réalisé par Olivier Schneebeli (en tournée ensuite avec Opéra en Ile de France) et la recréation d’une comédie musicale de Maurice Yvain et Willemetz, Là-Haut ! pour Opéra en Ile de France et l’Opéra de Rennes. Au Théâtre Impérial de Compiègne, Olivier Bénézech a monté un pasticcio d’Offenbach, Les Cocottes Minutes. Olivier Bénézech a également réalisé une série de comédies musicales et d’opérettes à Marseille : Ta Bouche de Yvain et Willemetz, Le Bonheur Mesdames de Christiné et Willemetz, La petite Mariée de Lecocq, le Sire de Vergy de Claude Terrasse et Le Grand Mogol d’Audran. Olivier Bénézech a créé une nouvelle production du Chemineau de Leroux à Marseille, Idomeneo également à Marseille repris récemment à l’Opéra de Nice, après avoir mis en scène la création française de The Cradle will rock comédie musicale de Marc Bliztstein pour « La clef des Chants » et L’Hippodrome Scène Nationale de Douai, spectacle d’ouverture de la saison 2004 à l’Opéra de Lille. Parmi ses projets, « La Voix Humaine » et « les Mamelles de Tiresias » à l’Opéra de Toulon, « Pelleas et Mélisande » à l’Opéra de Nice, la nouvelle présentation de la comédie musicale « Un violon sur le toit » à Paris. Stéphane LAPORTE, Adaptation française Né en 1964 à Montpellier. Obtention d’un Master of Arts en Communications (Radio/TV Film), California State University, Fullerton - USA en 1990.
1994 Adaptation française de SIDE BY SIDE de Stephen Sondheim FRANCK VINCENT, Tevye, le laitier Après avoir suivi des cours d’art dramatique auprès de Ada Lonati, Franck Vincent se forme au chant avec Yaël Benzaquen, ainsi qu’à la danse et aux claquettes. Il débute sa carrière au théâtre (Gilles et la nuit de H.Claus, « Labiche-Moteur ! » et « Grand Guignol » au Théâtre du Renard, « Roméo et Juliette » de Shakespeare, « Station des oubliés » de Taïra, « Conversation après un enterrement » de Y. Réza, etc...) et la poursuit avec la comédie musicale. Il joue ainsi dans « La petite boutique des Horreurs » de H.Ashman et A. Menken, participe à la tournée japonaise de la Broadway Musical Company, interprète Dupond dans « Tintin et le Temple du Soleil » , joue dans « Le Rêveur » de J.H. Blumen, chante sur la scène de la Nouvelle Eve dans la revue « Parce que je vous aime », ainsi qu’à l’Opéra Bastille dans « Le Paris d’Aziz et Mamadou », mise en scène d’Alain Marcel. On a pu le voir récemment dans « Chance », de Hervé Devolder, au théâtre du Lucernaire, et au théâtre du Ranelagh, dans « Le Mariage de Figaro », de Beaumarchais, mis en scène par Ned Grujic. Théâtre Comédia
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