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’Prélude à l’après-midi d’un faune’ et ’Le Sacre du printemps’ Le vendredi 28 mars 2008 C’est sur le livret de Nicolas Roerich, spécialiste du monde slave et passionné par le chamanisme, qu’Igor Stravinsky imagina les rythmes complexes du Sacre du printemps, pour les ballets russes de Serge Diaghilev.
"Prélude à l’après-midi d’un faune" et "Le Sacre du printemps" : la barbarie et la modernité du XXe siècle. Créé le 29 mai 1913 au théâtre des Champs-Elysées à Paris, le ballet met en scène des jeunes gens, une vieille voyante, un très vieux sage, qui vont célébrer la venue du printemps à travers une danse sacrée. Les jeunes vierges désignent l’Elue qui se sacrifiera pour le printemps et dansera jusqu’à la mort. On est loin de la guerre des sexes, aujourd’hui interprétation la plus usuelle de ce ballet. Sur ce canevas, Nijinski inventera une gestuelle révolutionnaire. Jambes en dedans, mains tordues, les danseurs piétinent le sol convulsivement, sautent d’un pied sur l’autre. L’Elue tourbillonne avec les coudes sortis, se frappe les cuisses et s’arrête brusquement avec une main sur la joue. Construit autour de la figure du cercle, ce rituel, joué dans des costumes inspirés du folklore, s’inscrit dans une modernité qui ne renie rien de sa charge archaïque. Compagnie Marie Chouinard "Le Sacre du printemps" :
Le vendredi 28 mars 2008 :
Tarifs d’entrée :
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