’Le Sacre du printemps’, ballet russe de Serge Diaghilev Le mardi 13 décembre 2005
C’est sur le livret de Nicolas Roerich, spécialiste du monde slave et passionné par le chamanisme, qu’Igor Stravinsky imagina les rythmes complexes du Sacre du printemps, pour les ballets russes de Serge Diaghilev.
La barbarie et la modernité du XXe siècle.
Créé le 29 mai 1913 au théâtre des Champs-Elysées à Paris, le ballet met en scène des jeunes gens, une vieille voyante, un très vieux sage, qui vont célébrer la venue du printemps à travers une danse sacrée.
Les jeunes vierges désignent l’Elue qui se sacrifiera pour le printemps et dansera jusqu’à la mort.
On est loin de la guerre des sexes, aujourd’hui interprétation la plus usuelle de ce ballet.
Sur ce canevas, Nijinski inventera une gestuelle révolutionnaire. Jambes en dedans, mains tordues, les danseurs piétinent le sol convulsivement, sautent d’un pied sur l’autre.
L’Elue tourbillonne avec les coudes sortis, se frappe les cuisses et s’arrête brusquement avec une main sur la joue.
Construit autour de la figure du cercle, ce rituel, joué dans des costumes inspirés du folklore, s’inscrit dans une modernité qui ne renie rien de sa charge archaïque.
Distribution :
Chorégraphie : Heddy Maalem
Musique : Igor Stravinsky
Images : Benoît Dervaux
Bande son : Benoît Declerck
Costumes : Agathe Laemmel
Régie lumière : Jérôme Le Lan
Régie plateau-son : Richard Granet
Danseurs : Imone Gomis, Hardo Papa Salif Ka, Amie Gomis, Marie-Pierre Gomis, Marie Diedhiou, Shush Tenin, Serge Anagonou, Awoulath Alougbin, Rachelle Agbossou, Alou Cissé, Dramane Diarra, Qudus Aderemilekun Onikeku, Kehinde Awaiye, Taiwo Awaiye