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![]() La grande mezzo-soprano russe Olga Borodina Le mercredi 30 avril 2008 La grande mezzo-soprano russe Olga Borodina fera montre des ses extraordinaires talents vocaux dans le cadre intimiste d’un récital donné avec l’accompagnement du pianiste Dimitri Yefimov.
Récital La grande mezzo-soprano russe Olga Borodina fera montre des ses extraordinaires talents vocaux dans le cadre intimiste d’un récital donné avec l’accompagnement du pianiste Dimitri Yefimov. La cantatrice fréquente les plus grands opéras de la planète. Mais Olga Borodina, mezzo-soprano russe en or, n’a pas quitté Saint-Pétersbourg. Seules les sopranos grimpent sur le trône de la diva, les Callas, les Caballé. Olga ne semble pas embarrassée par ce handicap. Elle a parcouru les étapes dune carrière plus classique. Etudes au Conservatoire de Leningrad et débuts au Kirov (nom soviétisé du Mariinski). Gergiev la remarque et, depuis, elle contribue avec ce chef à maintenir à un niveau exceptionnel la vie musicale dans l’ancienne capitale russe. Dans aucune ville au monde, malgré les diverses pénuries, la musique n’est si bien servie, si aimée. Deux opéras qui jouent, chaque soir en alternance, un opéra ou un ballet différents, des salles de concert magnifiques, des orchestres fabuleux. Répertoire presque exclusivement russe, tant la musique est pour ce public une émanation spirituelle de sa terre, mais Gergiev a entrepris de le franciser et de l’italianiser, avec une « Carmen » qu’on dit remarquable, et une « Forza del destino » dont l’enregistrement, paru récemment chez Philips, atteste la haute qualitécital, Preziosilla ? C’est Olga Borodina. Carmen ? C’est encore elle. La Borodina, comme on l’appelle déjà, avec l’article d’excellence qui désigne les plus grandes. Voix plus somptueuse, on ne saurait imaginer. Ni souplesse d’adaptation plus stupéfiante. Ses admirables romances de Tchaïkovski, sa Pauline de « la Dame de pique », sa Marfa de « la Khovanchtchina, l’ont désignée d’emblée comme la grande dame et la porte-parole inspirée de l’âme russe. Mais elle aussi veut sortir des frontières. Carmen, Dalila, Marguerite de « la Damnation de Faust ». Ne manquez pas cette grande soirée ! Métro : Châtelet Le mercredi 30 avril 2008 :
Tarifs d’entrée :
THEATRE DU CHATELET - SCENE NATIONALE
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