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Femme de Tchekhov A partir du 1er octobre et jusqu’au 17 décembre 2007 Comment Irina, des Trois sœurs, jeune fille qui rêve de partir à Moscou, pouvait dialoguer ou cotoyer Lioubov Andréevna, de la Cerisaie, aristocrate ruinée et déchue… Comment Sonia, de l’Oncle Vania, petite paysanne amoureuse éperdue, pouvait répondre à Anna Prétovna de Platonov ?...
Historique du spectacle Tout a commencé par une lecture que Catherine Aymerie m’a faite un jour, en tête à tête. J’ai été frappée par la magie de sa lecture car elle passait allègrement des didascalies à différents personnages, en créant à elle seule la rencontre de toutes ces femmes dans des lieux, des époques et des saisons différentes. Elle était conteuse, elle était Sonia, Anna…, elle était souffle du vent, tic tac de l’horloge, sifflement, chant… Je retrouvai mon âme d’enfant. D’autres lectures publiques ont suivi et m’ont amenée à lui proposer de l’accompagner dans son voyage imaginaire. Note d’intention J’ai toujours été passionnée par le théâtre de Tchekhov et j’ai toujours rêvé d’en interpréter tous les personnages féminins principaux. C’est de là que tout est parti. La seule façon de réaliser ce rêve, c’était de les réunir. Qu’est-ce que toutes ces voix féminines allaient donner ? Un lien existerait-il entre tous ces personnages ? Je me suis demandée comment Irina, des Trois sœurs, jeune fille qui rêve de partir à Moscou, pouvait dialoguer ou cotoyer Lioubov Andréevna, de la Cerisaie, aristocrate ruinée et déchue… Comment Sonia, de l’Oncle Vania, petite paysanne amoureuse éperdue, pouvait répondre à Anna Prétovna de Platonov, veuve d’un Général, désoeuvrée, alcoolique et amoureuse ?... Ces juxtapositions, aussi contradictoires soient-elles, font apparaître une dramaturgie bouleversante, de femmes en fractures, universelles et intemporelles, éperdues de désir, d’espoir, de souffrance, de rage et d’amour. Elles chuchotent à notre cœur, au plus profond de nous, l’insondable mystère de l’existence. Catherine Aymerie Synopsis Sur scène un halo de lumière. Une comédienne apparaît. Elle nous raconte une histoire de femmes. Qui est-elle ? Une femme aux multiples facettes, une femme pour 17 autres, qui, tour à tour, vont s’incarner en elle. Elles vont parler. Parler comme on respire, comme on aime, comme on espère… Parler pour ne pas mourir… Parler pour vivre. Une fille parle de sa mère inconsciente de sa ruine. Une jeune fille rêve de partir pour vivre ailleurs, à Moscou. Une jeune femme malade se demande où sort son mari le soir ? Une mère se révolte contre un fils incompréhensif… Note de mise en scène Un espace vide. Un sol très clair, comme une terre blanche fissurée. L’espace se transforme comme par magie par la lumière et le son, partenaires de jeu de la comédienne. Ils ouvrent sur l’intimité et l’imaginaire de chaque personnage. Ils créent les saisons, les climats, les différents lieux (intérieur et extérieur.) Selon les couleurs et les intensités, ils rythment le spectacle et le mènent à son point d’orgue. Quelques accessoires de jeu, ainsi qu’un costume amovible, participent à cette transformation. 1er acte : Tout dort. Les femmes sont en sommeil dans l’obscurité. Les problèmes couvent.
Catherine Aymerie, l’univers de la comédienne Formation au Conservatoire Royal de Bruxelles - Classe de André Debaar.
Au théâtre a joué avec :
A la télévision avec :
Au cinéma avec :
Adapte pour le théâtre Le fantôme et Mme Muir d’après le roman de R.A. Dick. Actuellement, écrit le scénario d’un long métrage 2x90m. Tous les lundis à 19 H à partir du 1er octobre et jusqu’au 17 décembre au théâtre Darius Milhaud Dans la même rubrique :
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