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Breguet au Louvre, un apogée de l’horlogerie européenne
Du 25 juin au 7 septembre 2009

Parmi les écrivains russes ayant cité Breguet dans leurs œuvres, on trouve Pouchkine et Kouprine. Après plus de deux siècles d’histoire passionnelle entre Breguet et la Russie, la ’Maison de Russie’ renaît à Moscou.

A l’époque, Breguet aimait faire apprécier son art et trouva avec la Russie un territoire à sa mesure. C’est grâce à ce dynamisme que des liens profonds se créèrent, liens qui ont résisté au temps et aux soubresauts de l’histoire et que Breguet aujourd’hui, sous l’impulsion et la volonté de Nicolas G. Hayek, Président Directeur Général, resserre avec l’ouverture de notre Boutique au 3 de la Place Rouge.


Breguet est un nom mythique dans le domaine de l’horlogerie de précision.

Le prestige attaché à ce nom tient à la personnalité d’un homme d’exception : Abraham-Louis Breguet, né en 1747 à Neuchâtel, installé à Paris dès 1775, inventeur et technicien hors pair, créateur d’un style exclusif, entrepreneur habile, connu dans l’Europe entière. Toute sa carrière témoigne d’une exigence continue, source constante de perfectionnements aussi bien esthétiques que techniques. Sa réussite exemplaire lui vaut d’être le fournisseur des souverains et de toute l’élite politique, militaire, scientifique et financière européenne.

Aujourd’hui, sous la forte impulsion de Nicolas G. Hayek, la maison Breguet connaît un renouveau technologique, artistique et commercial sans pareil dans toute l’industrie horlogère suisse. Grâce à cette vision moderne, le nom de Breguet est reconnu partout dans le monde comme une référence absolue de la haute horlogerie.

Cette exposition bénéficie du soutien de Montres Breguet SA.

Breguet et la littérature

Le nombre de références aux montres Breguet dans la littérature française et étrangère est une indication de la remarquable réputation dont jouissaient tant l’entreprise que son fondateur. Breguet est maintenant si intimement ancré dans la culture européenne que ce nom va souvent de pair avec toute description de l’aristocratie, de la bourgeoisie, du luxe et de l’élégance.

Parmi les écrivains russes ayant cité Breguet dans leurs œuvres, on trouve Pouchkine et Kouprine.

- Alexandre Pouchkine (1799-1837), le plus grand des écrivains russes, était issu d’une famille de vieille noblesse, cliente de Breguet dès les premières années du 19e siècle. Il connaissait et partageait, depuis sa jeunesse, l’engouement de la haute société russe pour la Haute Horlogerie. Dans Eugène Onégine, il met en scène une montre Breguet : « Un dandy qui se rend sur les boulevards (…) Il y flâne à loisir, jusqu’à ce que la Breguet vigilante lui rappelle l’heure de midi ».

- Les œuvres d’Alexandre Ivanovitch Kouprine (1870-1938), écrites dans la tradition réaliste, témoignent de la pérennité du renom de Breguet dans la mémoire russe. Dans une nouvelle intitulée La Breguet, il décrit une scène bien arrosée lors d’une soirée entre hussards. L’un des officiers, le comte Olkhovsky, se vante de posséder une montre Breguet très rare. Il s’aperçoit avec stupéfaction qu’elle n’est plus dans sa poche. Afin de dissiper tout malentendu, alors que les esprits sont échauffés par l’alcool et la fatigue, tous les officiers acceptent de se faire fouiller. Tous, sauf le lieutenant Tchekmarev, qui se voit alors contraint de quitter le groupe sous des regards méprisants.

Quelques minutes plus tard, la Breguet du comte Olkhovsky est retrouvée là où elle avait glissé, sous un chaudron. Mais Tchekmarev a eu le temps de rentrer chez lui et de se tirer une balle dans la tête. Un billet expliquant son suicide est retrouvé sur son bureau : « Adieu, chers camarades. Je jure devant Dieu… que je n’ai pas commis ce vol. Je n’ai pas permis qu’on me fouille, uniquement parce que j’avais, dans ma poche, une Breguet exactement semblable à celle du Comte Olkhovsky, et qui me venait de mon défunt grand-père. »

Cette histoire à l’issue tragique, a été publiée dans le cadre d’une étude sur l’œuvre de Breguet, intitulée « Tempus ex Machina », dans le numéro 22 (1986) de la revue FMR. Les puristes pourraient contester la notion de « exactement semblables » appliquée à des montres Breguet anciennes car elles étaient toutes différentes les unes des autres et se voyaient en outre toutes attribuer un numéro unique. Mais si l’auteur l’avait su, nous aurions été privés de cette nouvelle !


La Maison Breguet a eu le privilège de créer des garde-temps pour les élites diplomatiques, scientifiques, militaires et financières.

Parmi ses clients, la reine Marie-Antoinette, Napoléon Bonaparte, Talleyrand, le sultan de l’Empire ottoman Selim III, Caroline Murat, le tsar Alexandre 1er de Russie, la reine Victoria, Sir Winston Churchill et Arthur Rubinstein se sont laissés charmer par l’art de Breguet.

Choqués après la très brutale perte du marché russe, Breguet et son fils trouveront une consolation providentielle au printemps 1814. Le 2 avril, un mystérieux visiteur franchit le seuil de la maison du quai de l’Horloge : le tsar de toutes les Russies, voyageant incognito et accompagné d’un seul valet de chambre.

Les registres confirment que ce jour-là, le tsar acheta deux pièces dont une montre à répétition. Selon la tradition familiale, Breguet reçut son illustre visiteur dans son petit bureau du premier étage où les deux hommes parlèrent longuement d’horlogerie avant de partager un modeste repas. Lors de cette rencontre mémorable, le tsar eut tout le loisir de lui commander une série de « podomètres », des métronomes conçus pour régler le pas des troupes. Entre 1820 et 1822, huit de ces instruments lui furent livrés. Réagissant à l’impulsion donnée par le tsar, les ventes russes, tombées à zéro en 1813, reprirent très rapidement.


Aile Sully, 2e étage, salles 20-22
Louvre, Paris
France

Informations pratiques :
- Horaires : tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 18 h, les mercredi et vendredi jusqu’à 22h.

Tarifs :
- accès avec le billet d’entrée au musée : 9 € ; 6 € après 18 h les mercredi et vendredi.
- Gratuit pour les moins de 26 ans ressortissants de l’Union européenne et le premier dimanche de chaque mois pour tous.
- Accès libre pour les moins de 18 ans, les chômeurs, les adhérents des cartes Louvre jeunes, Louvre professionnels, Louvre enseignants, Louvre étudiants partenaires et Amis du Louvre.

Renseignements :
- 01 40 20 53 17


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