|
Ballet du Théâtre Bolchoï à Paris Du 5 au 22 janvier 2008 Un voyage inédit, inspiré par la littérature et la musique, qui traverse l’histoire du répertoire jusqu’à nos jours ! Un grand ballet dans la tradition du Bolchoï, véritable fresque !
PREMIER PROGRAMME : Le Corsaire Première 5 jan. 2008 19h30 Ouverture des réservations individuelles :
DEUXIÈME PROGRAMME : Petit/Ratmanski/Petipa Jeu de cartes La Bayadère (acte III, les Ombres) Première 11 jan. 2008 19h30 Ouverture des réservations individuelles :
TROISIÈME PROGRAMME :
Première 19 jan. 2008 19h30 Ouverture des réservations individuelles :
Orchestre Colonne LE BALLET DU THEATRE BOLCHOÏ La compagnie du Théâtre Bolchoï est née en 1776. Les premiers ballets sont montés par des maîtres de ballet italiens et français - Filippo Beccari, les frères Morelli, Jean Lamiral -, puis le relais est pris par de jeunes chorégraphes russes (Adam Glouchkovski), qui créent leurs premières oeuvres sur des sujets russes. Dans les années 1820-1830, la compagnie se développe - elle compte cent cinquante danseurs - et s’ouvre au romantisme français (La Sylphide), grâce à l’influence de la danseuse et chorégraphe Félicité-Virginie Hullin-Sor. Toutefois, en dépit de ses excellents danseurs, le Bolchoï rivalise difficilement dans la seconde moitié du XIXe siècle avec le Mariinski dont les succès de Marius Petipa font l’éclat. Il faut attendre la venue d’Alexandre Gorski, le plus célèbre « régisseur » du Bolchoï, pour que la compagnie renforce son identité. Arrivé en 1898 à Moscou pour monter La Belle au bois dormant, Gorski prend les commandes du Ballet en 1900 et ne les quitte plus jusqu’à sa mort, en 1924. Féru des principes naturalistes du système Stanislavski, il est un ardent défenseur du ballet théâtral. Il crée quelques oeuvres originales - La Fille de Gudule, adaptée de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, en 1902, et Salammbô, d’après le roman de Flaubert, en 1910 - et remonte le répertoire : Don Quichotte (1900), Coppélia, Le Petit Cheval bossu (1901), La Fille mal gardée (1903), Le Lac des cygnes, Giselle (1911), Le Corsaire (1912) et La Bayadère (1917). Après la Révolution d’Octobre, le Bolchoï devient le théâtre principal de la capitale de l’Union Soviétique et reçoit la mission d’éduquer le public populaire aux idées nouvelles. Alexandre Gorski est chargé de réorganiser la compagnie. Le Ballet se détourne un temps des féeries du XIXe siècle pour aborder des recherches plus formelles - Beau Joseph, de Kassian Goleïzovski (1925) - ou des sujets d’actualité - Le Pavot rouge de Vassili Tikhomirov (1927), chronique ouvrière de la Chine des années 20. Au tournant des années 30, le Ballet du Théâtre Bolchoï revient à un style narratif traditionnel, conforme aux nouveaux principes de l’esthétique réaliste-socialiste. Il devient alors le théâtre le plus important d’URSS. Vassili Vaïnonen et Rostislav Zakharov reprennent Flammes de Paris et La Fontaine de Bakhtchissaraï, créées en 1932 et 1934 à Leningrad. Roméo et Juliette, réglé en 1940 par Léonide Lavrovsky sur la musique de Serguei Prokofiev, compte parmi les succès de l’époque. Nommé maître de ballet du Bolchoï en 1944, Lavrovsky y reste jusqu’en 1964, crée La Fleur de pierre (1954) et transmet un répertoire conforme au style officiel. En 1958, la compagnie se produit pour la première fois hors d’URSS, à l’Opéra de Paris et à Londres, puis l’année suivante, à New York. Le public occidental découvre un style large, généreux, qui fait exploser l’académisme des chorégraphies. On vante les ports de bras des ballerines, la force athlétique des danseurs et les grands portés « à la russe ». Cette ouverture sur l’Occident favorise la venue au Bolchoï de jeunes chorégraphes soucieux d’innover, comme Natalia Kassatkina, l’une des premières à travailler sur les musiques d’Igor Stravinski (Le Sacre du printemps, 1965). Mais, c’est surtout Iouri Grigorovitch qui s’impose : directeur artistique et chorégraphe principal de 1964 à 1995, il signe les créations majeures de cette époque dans la veine des grandes épopées héroïques, en se démarquant toutefois du « Drambalet » (Spartacus, 1968 ; Ivan le Terrible, 1975 ; L’Age d’or, 1982). Sous sa direction, deux gloires du Bolchoï règlent leurs premières chorégraphies : Anna Karénine (1972) pour Maïa Plissetskaïa, Icare (1971) et Macbeth (1980) pour Vladimir Vassiliev. Vladimir Vassiliev prend la direction artistique du Bolchoï en 1995, avec Alexei Fadeyechev comme directeur du Ballet de 1998 à 2000. En 2000, Anatoly Iksanov - notamment considéré comme le mieux à même de gérer les projets de restauration du Théâtre Bolchoï - succède à Vladimir Vassiliev, en tant que directeur général. Boris Akimov est nommé directeur artistique du Ballet, la même année. En janvier 2004, Alexei Ratmansky prendra la direction du Ballet du Théâtre Bolchoï. Aujourd’hui, le Théâtre Bolchoï est considéré comme le principal théâtre national de la Fédération de Russie, avec quelque 3000 personnes employées. L’ouverture d’une deuxième salle de spectacle, en novembre 2002, permet à la compagnie - constituée de 213 danseurs - de présenter tout au long de la Saison (la 228ème, cette année) des oeuvres classiques du répertoire et des créations. Depuis plusieurs années, le Théâtre Bolchoï ne cesse de développer ses relations avec les principaux théâtres européens : le Ballet de la Scala de Milan et le Royal Ballet de Londres ont ainsi été récemment invités à Moscou. ANATOLY IKSANOV Directeur du Théâtre Bolchoï Anatoly Iksanov est diplômé de l’Institut de Théâtre, de Musique et de Cinématographie de Leningrad (département d’économie et de management des théâtres). De 1977 à 1978, il est Administrateur principal du Théâtre Maly de Leningrad et de 1978 à 1983, il occupe le même poste au Grand Théâtre Dramatique de Leningrad (Bolshoï Drama Theatre - BDT). Directeur adjoint en 1983, il crée une Fondation caritative au sein du Théâtre (1994) dont il assure la direction, avant d’être nommé Directeur général du BDT en 1996. Anatoly Iksanov a acquis une expérience à l’étranger dans le domaine du management artistique, en travaillant notamment dans différents théâtres en France, en Suisse et aux Etats-Unis. Il est coauteur de deux ouvrages "How to fund-raise for the culture" (1995) et "The Charity Foundation of the Bolshoi Drama Theatre - Theory and Practice of Success" (1997). Directeur général adjoint de la chaîne télévisée "Kultura" de 1998 à 2000, Anatoly Iksanov a été nommé Directeur du Théâtre Bolchoï de Moscou, par le Gouvernement de la Fédération de Russie, le 1er septembre 2000. BORIS AKIMOV Directeur artistique du Ballet du Théâtre Bolchoï Né en 1946 à Vienne, Boris Akimov est diplômé de l’Ecole de danse de Moscou en 1965. L’année suivante, il est lauréat du Concours international de Varna. En 1979, il obtient le diplôme de l’Académie des Arts Lunacharsky, département de danse et de chorégraphie. Premier danseur au Ballet du Théâtre Bolchoï de 1965 à 1989, il interprète les principaux rôles du répertoire : Le Lac des cygnes, Giselle, Chopiniana, Spartacus, Ivan le Terrible, Roméo et Juliette, Icarus... De 1980 à 1988, il enseigne à l’Académie des Arts Lunacharsky, puis au Royal Ballet de Londres (1988). Il est également invité à la Scala de Milan, au Ballet National de Hollande, à l’Opéra de Vienne, au Ballet de Hambourg, au Ballet de Munich et au Ballet Royal du Danemark. Maître de ballet au Théâtre Bolchoï en 1985, il est nommé Directeur artistique du Ballet en 2000. Il a participé à plusieurs tournées à l’étranger notamment au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. « Artiste du Peuple d’URSS » en 1989, Boris Akimov a reçu de nombreux prix, parmi lesquels le Prix d’Etat en 1977. PALAIS GARNIER Dans la même rubrique :
Articles récents :
|
Gagnez des INVITATIONS avec Art-Russe.com !
|