2 films russes ’Day Watch’ et ’Les vilains petits cygnes’ au Festival du film fantastique Neuchâtel Du 3 Juillet au 8 Juillet 2007, Suisse
Timur Bekmambetov a provoqué une révolution dans le paysage du cinéma russe en dirigeant Nightwatch en 2004. On retrouvera dans UGLY SWANS de Lopushansky l’influence du maître Tarkovsky. Il faut dire que l’histoire dont est tiré le film est une adaptation d’un roman des frères Strugatsky.
Day Watch
Réalisateur : Timur Bekmambetov
Scénario : Timur Bekmambetov, Alexander Talal
Distribution : Galina Tyunina, Zhanna Friske, Vladimir Menshov
Résumé :
Au 14e siècle, un guerrier mongol s’empare de la Craie du Destin qui permet à son utilisateur de rendre réel tout ce qu’il écrit et ainsi changer le destin. Retour de nos jours dans le Moscou contemporain : Anton entraîne Svetlana, la dernière recrue de Nightwatch, cette organisation destinée à réguler les forces du bien et du mal. Lorsqu’une personne âgée est attaquée, Svetlana découvre que le responsable n’est autre qu’Egor, le jeune fils d’Anton, qui a rejoint les forces de l’ombre. Afin de ramener son fils sur le droit chemin, Anton devra absolument se procurer la Craie du Destin.
Après la sortie de Nightwatch, on savait qu’il fallait compter avec la Russie en matière de films d’action à grand spectacle. Avec ce second volet, le défi était de taille. Pari gagné pour Bekmambetov : Daywatch amasse une somme impressionnante de scènes d’actions, toutes plus spectaculaires les unes que les autres et servies par des effets spéciaux ahurissants.
Le réalisateur :
Né en 1961 et déjà fameux réalisateur de clips et de publicités, Timur Bekmambetov a provoqué une petite révolution dans le paysage du cinéma russe en dirigeant Nightwatch en 2004. Ce blockbuster spectaculaire bat tous les records d’entrées en Russie et bénéficie d’une large distribution internationale. Deuxième volet de la trilogie initiée par Nightwatch, Daywatch est le quatrième long-métrage de son auteur qui prépare le chapitre final, Duskwatch.
Réalisateur : Konstantin Lopushansky
Scénario : Konstantin Lopushansky, Vyaheslav Rybakov
Distribution : Grigory Hlady
Rimma Sarkisyan, Leonid Mozgovoy
Résumé :
Viktor Banev, un romancier qui vit aux Etats-Unis depuis longtemps, revient en Russie afin de faire des recherches sur le village de Tashlinsk dans le cadre d’une enquête menée par l’ONU. Comme touché par un étrange phénomène climatique, ce village quasi-abandonné est en effet complètement inondé et en phase de décrépitude avancée. De plus, il est occupé par des mutants à l’intelligence supérieure. Mais pour Banev ce voyage a un enjeu secret, encore plus important que l’enquête onusienne : retrouver sa fille qui a été enrôlée dans une école pour surdoués dirigée par les mutants.
On retrouvera dans UGLY SWANS l’influence du maître Tarkovsky. Il faut dire que l’histoire dont est tiré le film est une adaptation d’un roman des frères Strugatsky, qui ont aussi écrit le fameux Stalker (1979). Sans grandiloquence, Ugly Swans propose ainsi une critique de la société et de sa propension à annihiler tout ce qui est différent. La musique - signée par Andrei Sigle, collaborateur régulier d’Alexander Sokurov - et un style visuel remarquable font de ce film une véritable invitation à la méditation et à la réflexion.
Le réalisateur :
Né en 1947, le réalisateur et scénariste russe Konstantin Lopushansky est un disciple d’Andrei Tarkovsky. Actif dans le cinéma depuis les années 70, c’est un habitué des festivals. Son œuvre lui a déjà valu une vingtaine de distinctions. On lui doit notamment le film LETTERS OF A DEAD MAN (1986), RUSSIAN SYMPHONY (1994) et THE TURN OF THE CENTURY.