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Pouchkine compose ’La Dame de Pique’ en 1834, trois ans avant sa mort. C’est également trois ans avant de mourir que Piotr Ilitch Tchaikovski, sur les instances de son frère Modeste qui, toute sa vie, l’a accompagné dans son processus créateur, assiste en 1890 à la représentation de son opéra (le dernier), ’La Dame de Pique’.
Pikovaïa Dama Direction musicale : Orchestre et Choeurs de l’Opéra National de Paris Coproduction avec le Nederlands opera, Amsterdam et le teatro comunale, Florence. Deux mondes s’enchevêtrent dans cet opéra : l’ancien ordre aristocratique, personnifié par la vieille Comtesse pour qui Paris était comme à deux pas de Saint Petersbourg. Mais composée au XIXè siècle, cette oeuvre inspirée de Pouchkine, confère au personnage d’Hermann la noirceur de temps nouveaux. Sans titre, désargenté, Hermann se vit comme "dévalué". Chez lui, le jeu n’est plus un loisir ; il doit "forcer" le sort. Une femme est le partenaire de ce "coup de poker". Non celle qu’il aime, Lisa, comme on aime un ange, mais la Comtesse, avec laquelle il forme le vrai couple infernal de cet opéra. En d’autres temps, celle-ci avait acheté le fameux "secret des cartes" au prix de sa vertu. Hermann, lui, paie le prix fort : son amour perdu, il sombre dans la folie. Mise en scène :
Décors :
Costumes :
Lumières :
Chorégraphie :
Dramaturgie :
Chef des Choeurs :
AVEC Hermann :
Comte Tomski :
Prince Eletski :
Tchekalinski :
Sourine Sergei :
La Comtesse :
Lisa :
Macha :
Opéra Bastille
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