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Né en 1925 à Tbilissi, Marlen Khoutsiev grandit à Moscou, puis de nouveau en Géorgie, où il travaille pour la première fois dans les studios de cinéma. Il termine ses études au VGIK en 1952, alors que le cinéma du Dégel prend un nouveau départ plein d’espoir et d’enthousiasme.
PROGRAMMES MARLEN KHOUTSIEV Vendredi 4 mars 2005, 20h Film de la période du « Dégel » soviétique montrant la relation privilégiée entre un jeune garçon et un soldat pendant et après la Seconde Guerre Mondiale. en présence d’Eugénie Zvonkine, doctorante en études cinématographiques, enseignante à l’Université Paris VIII, spécialiste du cinéma soviétique et auteur des sous-titres français des DEUX FEDOR. La projection sera suivie d’une rencontre. [NOTA : Tarkovski, assistant sur le tournage des DEUX FEDOR, interprète un personnage dans J’AI VINGT ANS de Khoutsiev, projeté samedi soir au CNP Terreaux.] Samedi 5 mars 2005, 20h 1964 | 166 min Réalisation Marlen Khoutsiev Résumé :
en présence de Bernard Eisenschitz, rédacteur en chef de la revue CINEMA (éd. Léo Scheer), auteur des sous-titres français de nombreux films en russe, en allemand et en anglais et concepteur de la programmation « Gel et dégel » (festival de Locarno puis Centre Georges Pompidou) qui a permis de redécouvrir un important ensemble de films soviétiques, dont ceux de Marlen Khoutsiev. Entre autres livres, il est l’auteur de ROMAN AMERICAIN, LES VIES DE NICHOLAS RAY (éd. Christian Bourgois) et de MAN HUNT (éd. Yellow Now), et le coordinateur de ERNST LUBITSCH (éd. Cahiers du cinéma / Cinémathèque française, co-direction Jean Narboni) et de FRITZ LANG, LA MISE EN SCENE (éd. Cinémathèque française / Museo Nazionale del Cinema / Filmoteca Generalitat Valenciana, co-direction Paolo Bertetto). Sous réserve : des documents fournis par Bernard Eisenschitz seront vidéoprojetés en fin de séance. Eugénie Zvonkine sera également présente lors de cette séance, qui sera animée par Jean-François Buiré. Intervenants et spectateurs seront invités à prolonger la soirée après la projection dans la salle Patrick Lelièvre, derrière la librairie « A plus d’un titre ». Marlen Khoutsiev « Aucun des films de Marlen Khoutsiev n’est sorti commercialement en France. Ils ne sont connus que par les festivals et les rétrospectives du cinéma soviétique. Il faut donc découvrir un cinéaste rare, à tous points de vue, puisqu’il a tourné moins de dix films depuis ses débuts en 1956. Né en 1925 à Tbilissi, Marlen Khoutsiev grandit à Moscou, puis de nouveau en Géorgie, où il travaille pour la première fois dans les studios de cinéma. Il termine ses études au VGIK en 1952, et son premier film sort en 1956, alors que le cinéma - au rythme de toute l’URSS - prend un nouveau départ plein d’espoir et d’enthousiasme. Les films du Dégel reflètent presque au jour le jour le changement qui se produit dans tout le pays après le 20ème Congrès. Ceux de Khoutsiev le feront de la manière la plus intense, et seront intensément perçus par ses contemporains. C’est peut-être pourquoi ils ont été reçus avec distance, manque d’intérêt, recul, réactions décalées par l’étranger, où son film LA PORTE D’ILYTCH, dans sa version intitulée J’AI VINGT ANS, n’a pas été vu pour ce qu’il était : le film d’une génération. C’est dans l’après-coup, parfois à distance de nombreuses années, qu’ils apparaissent comme vifs et toujours novateurs. Khoutsiev est avec son scénariste de LA PORTE D’ILYTCH, Guennadi Chpalikov, le plus représentatif des chestidessiatniki, la génération des années soixante, celle qui a cru à la possibilité à la fois d’un retour à la vocation originelle de l’Etat socialiste et d’une prise de conscience du monde extérieur. Mais au sein de ce cinéma jeune, mu par une réaction violente contre ceux qui par servilité politique et académisme avaient occupé le terrain trop longtemps, il faut aussi apprécier le ton très particulier qu’il impose et maintient. (...) » FILMOGRAPHIE :
L’Elysée
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