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Le 16 avril 1945, les chars Soviétiques lancèrent une offensive. Le 20 avril 1945, jour de l’anniversaire du Führer, Berlin fut complètement encerclée. Hitler se trouvait alors dans son bunker enterré, situé dans les jardins de la Chancellerie. Tandis qu’à l’extérieur l’Armée Rouge se rapproche, Hitler vit ses dernières heures et la chute du régime, retranché derrières les murs épais de son bunker. Le 7 mai 1945, les Allemands signèrent l’acte de capitulation.
Berlin, Avril 1945, il y 60 ans... Le IIIe Reich agonise. Les combats font rage dans les rues de la capitale. Hitler, accompagné de ses généraux et de ses plus proches partisants, s’est réfugié dans son bunker, situé dans les jardins de la Chancellerie. A ses côtés, Traudl Junge, la secrétaire particulière du Führer, refuse de l’abandonner. Tandis qu’à l’extérieur la situation se dégrade - l’Armée Rouge se rapproche et la ville est ravagée par les bombardements. Hitler vit ses dernières heures et la chute du régime, retranché derrières les murs épais de son bunker. La chute - Der Untergang - Падение Film allemand (2003). Histoire, interviews du scénariste Bernd Eichinger : QUELLE ÉTAIT VOTRE INTENTION EN FAISANT CE FILM ? Nous voulions tourner ce film en allemand, avec des comédiens allemands et un metteur en scène allemand. Pourquoi ? Parce qu’à partir du moment où on décide de braquer les projecteurs sur l’effondrement physique et psychologique le plus spectaculaire de toute une civilisation - celle de la nation allemande -, il faut alors que nous soyons capables d’en raconter nous- mêmes l’histoire - c’est même une impérieuse nécessité. Beaucoup de films sur Hitler ont déjà été tournés - ou ne manqueront pas d’être tournés - par des cinéastes anglais ou américains. Je pense notamment à des films avec Anthony Hopkins ou Alec Guinness dans le rôle d’Hitler. Je considère qu’il est temps que nous racontions notre propre histoire, avec les moyens qui sont à notre disposition, et que nous ayons le courage de donner vie aux protagonistes de l’époque grâce au cinéma. POURQUOI AVEZ- VOUS CHOISI DE TOURNER LE FILM À SAINT- PÉTERSBOURG ? Tout d’abord, il fallait que nous trouvions des décors naturels qui évoquent le Berlin de 1945. Ce qui s’est avéré une vraie gageure, car on trouvait à l’époque à Berlin de larges avenues et de hauts immeubles de cinq, six ou sept étages qui ont été détruits en partie. Où donc trouver de tels décors ? Nous avons fait de nombreux repérages, notamment en Bulgarie et en Roumanie. Notre décorateur Bern Lepel nous a alors conseillé de nous rendre à Saint- Pétersbourg où nous avons effectivement trouvé les rues et les immeubles que nous recherchions. C’est hallucinant de voir à quel point le style architectural de cette ville évoque le Berlin de l’époque. De nombreux architectes allemands ont travaillé là-bas et ça se voit immédiatement. En plus, l’équipe a pu investir les lieux en toute liberté et recréer l’atmosphère de la guerre. La seconde moitié du film a été tournée dans un bunker spécialement construit dans les studios de Bavaria Films à Munich. Le tournage à Saint- Pétersbourg a vraiment été une aventure car le fonctionnement des gens là-bas n’a rien à voir avec le fonctionnement auquel nous sommes habitués. Surtout, la ville offrait des facilités de tournage qui n’ont rien à voir avec l’Allemagne : par exemple, il est possible d’habiller 500 ou 700 figurants en uniformes en deux temps trois mouvements, ce qui n’est pas le cas chez nous. En revanche, nous nous sommes heurtés à d’autres types d’obstacles, comme les négociations interminables avec les autorités et les douanes, l’obtention des visas et la réglementation contraignante sur les importations. Mais l’équipe russe qui a travaillé avec nous était efficace et motivée et, du coup, nous avons pu nous permettre de venir sur place avec un effectif très réduit. Je garde un excellent souvenir de ce tournage en Russie.
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