|
Dès son ouverture, s’appuyant sur le ’scénario’ élaboré par Marius Petipa, Tchaikovski oppose thèmes du bien et du mal, bon voeux et malveillance incarnée par la figure de Carabosse.’Le ballet des ballets’ : ainsi le qualifiait Rudolf Noureev. Une somptuosité de tulles, de diadèmes, de perles et de soieries, où la Belle s’endort entre les colonnades de son palais en trompe-l’oeil.
Ballet en trois actes et un prologue d’après le conte de Charles Perrault :
’Le ballet des ballets’ : ainsi le qualifiait Rudolf Noureev. Une somptuosité de tulles, de diadèmes, de perles et de soieries, où la Belle s’endort entre les colonnades de son palais en trompe-l’oeil. Les Étoiles, les Premiers Danseurs, les Sujets, les Coryphées, les Quadrilles... chacun y tient son rôle, dans une distribution où, déjà, Charles Perrault avait compté sur la poésie d’innombrables petits pages, sur la profusion de marraines et de fées - d’Argent, d’Or, de Diamant - dont la bienfaisante Fée des Lilas, qui seule peut infléchir le mauvais sort. Car, dès son ouverture, s’appuyant sur le « scénario » élaboré par Marius Petipa, Tchaikovski oppose thèmes du bien et du mal, bon voeux et malveillance incarnée par la figure de Carabosse. La puissance d’enchantement de cette oeuvre ne tient pas seulement à l’union, en un seul ballet, de tous les ingrédients du conte. Elle tient à l’éblouissante démonstration de virtuosité académique - dont le célèbre Adage à la rose - sans laquelle le merveilleux ne pourrait advenir. Elle tient aussi à ce que nous savons des sortilèges de l’inconscient, et qui touchent à l’amour, son initiation, sa magie. Quelle autre partition, sinon celle de Tchaikovski, dans sa ferveur et flamboyance, pouvait offrir plus bel écrin au faste de la chorégraphie, des ensembles, des multiples variations, des danses de caractère, et de ces pas de deux ensorcelants. Au premier rang desquels le grand pas de deux final, lorsque le spectateur, saisi, à son corps défendant, par le charme d’une rêverie dont il ne veut plus sortir, se voit soudain tournoyant à la place du prince Désiré ou de la princesse Aurore ? Opéra Bastille | Première 20 novembre 2004 Représentations :
Prix des places :
Ouverture des réservations
DANS LA MEME RUBRIQUE :
|
|
Gagnez des INVITATIONS avec Art-Russe.com !
|