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Natacha et Kouprianov, écrit en 1931, se présente sous la forme de deux monologues poétiques croisés. A première vue, le mouvement de la pièce est désespéré : recherche de l’unité, fusion impossible, solitude radicale. L’œuvre d’avant-garde russe est aux frontières de la représentation, sans le moindre pathos.
Théâtre et lecture ’NATACHA et KOUPRIANOV’
un texte de ALEXANDRE VVEDIENSKI : Traduction, adaptation : MICHEL KOKHANOFF et ALAIN HÉLOU Mise en scène : ALAIN HÉLOU Avec : DELPHINE VESPIER et CHRISTOPHE ECOBICHON Scénographie : ALAIN HÉLOU, CHRISTOPHE HOUZÉ et ESTELLE SÂMSON Création lumière : SYLVAIN CROZET Création sonore : JACQUES-YVES LAFONTAINE Création costumes : CÉCILE PELLETIER Machiniste : VIRGINIE ROBLET Visuel : RÉGIS GUIGAND Représentations du jeudi 3 au samedi 5 juin et puis du mercredi 9 au samedi 12 juin 2004 À 21 H (prière de bien respecter l’horaire : la séance commencée, plus d’entrée possible) Durée du spectacle 1h Tarif plein : 10 € / tarif réduit (chômeur, adhérent...) : 6 € Alexandre Vvedienski (1905-1941) est une sorte d’« hibernatus ». A peine âgé de 30 ans, membre de l’« Obériou » (« pour un art réel », dernier mouvement d’avant-garde russe), il s’oppose dès ses premiers écrits au « réalisme socialiste ». En pleine glaciation stalinienne, il est interdit de publication avant d’être physiquement éliminé au début des années 40. En Russie, ses écrits ne sortent de la clandestinité que depuis les années 90, les premières traductions sont toutes très récentes. Malgré la difficulté de rendre compte en français d’une langue russe versifiée et finement ciselée, c’est un contemporain que l’on découvre. Natacha et Kouprianov, écrit en 1931, se présente sous la forme de deux monologues poétiques croisés. A première vue, le mouvement de la pièce est désespéré : recherche de l’unité, fusion impossible, solitude radicale. L’œuvre est aux frontières de la représentation, sans le moindre pathos. Vvedienski situe au cœur même des méandres du désir et de l’amour, l’alternance du doute et des raisons de croire dans l’autre, dans le monde... Dans la conscience d’un temps émietté et face à l’incompréhensible, Vvedienski écrit pour réaliser. C’est de la poésie, c’est aussi du théâtre. Il s’adresse à chacun dans ce qu’il a de plus intime, de plus mystérieux et de plus universel à la fois. C’est une expérience, à vivre, à ressentir, à partager. Avec vous. Les Ateliers du Vent
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