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’La Fin de Casanova’ de Marina Tsvetaïeva, célèbre écrivain russe, au Théâtre de la Ville
Du 25 mai au 19 juin 2004


Un poème d’amour et de révolte, à la frontière du théâtre et de la poésie, où au-delà de l’aventure, dans une rencontre spirituelle, se joue le destin de Casanova poète, projection de Marina Tsvetaieva, et de la poésie. Anita Picchiarini porte à la scène l’univers invisible qu’habite Casanova et fait surgir le vertige de cette ultime soirée hors du monde, dans une partition de sons, d’images, de lumières, d’ombres et de sensations.

’La Fin de Casanova’ de Marina Tsvetaïeva :

Anita Picchiarini

-  traduction Hélène Henry
-  conception et réalisation Anita Picchiarini
-  scénographie Marc Berman
-  création musicale Joëlle Léandre
-  maquillages Cécile Krestschmar
-  lumières Fabrice Combier

La dernière heure de 1799 qui clôt le XVIIIe siècle, la fin d’une époque incarnée par le vieux Casanova. A l’ultime heure de sa vie il règle ses comptes aux choses de l’amour en déchirant mille lettres de femmes qui l’ont aimé et vit son ultime, mille et unième, rencontre amoureuse, avec Franziska, avant d’aller au-devant de la mort en s’enfonçant dans une tempête de neige.

Une ode dont les trois protagonistes : Marc Berman, Anne Rotger, comédiens et Joëlle Léandre, contrebassiste, chanteuse, comédienne, sont porteurs des éclats du « je » de Tsvetaieva.

Studio Vakhtangov de Moscou et écrit pour eux, en quelques mois, 6 pièces brèves, formant un cycle, Romantica. Les deux dernières pièces, Une aventure et Le Phénix, sont consacrées à Casanova : un théâtre de rêve et d’aventure qui a pour thème récurrent la rencontre amoureuse et la séparation. Mais Tsvetaïeva réfute l’appellation de théâtre, préférant celle de poèmes dramatiques : « Ceci n’est pas une pièce, c’est un poème. C’est l’amour tout simplement » écrit-elle en publiant en 1922 La Fin de Casanova, troisième tableau du Phénix. La citation d’Innokenti Annenski « L’impossible est tout ce que j’aime », en épigraphe à La Fin de Casanova, résume sa révolte, moteur de sa poésie : l’impossibilité de faire coïncider son aspiration vers l’infini, vers l’amour absolu, avec la vie réelle qui n’en offre qu’un simulacre, qu’une médiocre apparence. Casanova va incarner cette quête de l’absolu, la révolte et l’insatisfaction permanente de Tsvetaïeva allant d’une rencontre à une autre, passant d’une exaltation à une autre, comme si, tel le Phénix qui doit brûler pour renaître, elle retrouvait le sens de l’écriture dans le recommencement. Casanova vieux, sublime et dérisoire, las des vexations que lui inflige la cour du Prince au château de Dux, décide de partir, d’aller au-devant de sa mort en s’enfonçant dans la tempête qui fait rage. Il règle ses comptes aux choses de l’amour en déchirant 1000 lettres des femmes qui l’ont aimé. Durant cette dernière heure de 1799 qui clôt à la fois sa vie et le XVIII e siècle, il vivra, ou peut-être rêvera, son ultime rencontre amoureuse avec Franziska. Au terme d’un échange à la fois philosophique et passionnel, avant de partir vers la mort, Casanova glisse sa bague au doigt de Franziska endormie comme si, en lui léguant le don de la poésie, il accomplissait des épousailles avec l’impossible. à la frontière du théâtre et de la poésie.

Depuis Les Frères Karamazov qu’elle porte à la scène avec sa compagnie Le Sirocco Théâtre en 1988, la trajectoire d’Anita Picchiarini est habitée par l’univers tragique, tourmenté des êtres en révolte. Marina Tsvetaïeva y trouve tout naturellement sa place : « J’ai été fascinée par son écriture, sa langue superbe, d’une étonnante musicalité, et bouleversée par sa vie. En découvrant son théâtre je me suis directement concentrée sur le troisième mouvement du Phénix, La Fin de Casanova. Il s’est imposé d’emblée comme une ode, mouvement sonore, musical, textuel, dont les trois protagonistes sont porteurs des éclats du « je » de Tsvetaïeva :

-  Joëlle Léandre, la musique, l’écriture, la création,
-  Marc Berman, Casanova, la vie, le corps, et
-  Anne Rotger, Franziska, le mouvement de l’âme, l’amour même, la mille et unième déclaration d’amour à Casanova. » une soirée hors du monde

Une personnalité hors normes jetée dans la tourmente de l’histoire « Elle est comme de l’écume devenue rocher » écrivait Osip Mandelstam qui a dédié de nombreux poèmes à Marina Tsvetaïeva. Les grands poètes, ses contemporains Akhmatova, Mandelstam, Pasternak, Ehrenbourg, Maïakovski, l’admiraient et lui ont rendu hommage dans leurs écrits. Inclassable par sa vision du monde, sa modernité, son tempérament, Marina Tsvetaïeva occupait une place à part dans le renouveau poétique russe du début du XX e siècle. Son oeuvre, restée longtemps méconnue, ne fera surface qu’à la faveur du dégel poststalinien. Personnalité hors normes jetée dans la tourmente de l’histoire, Marina Tsvetaïeva accumule contradictions et malheurs : bouleversement matériel et moral de la révolution soviétique, misère et famine, séparations et pertes de ses proches, solitude, une destinée tragique à laquelle elle mettra elle-même un terme par le suicide en 1941. Née en 1892 dans la haute intelligentsia moscovite, elle tient de sa mère, qu’elle perd à 13 ans, son amour de la musique, de la nature, de la poésie, et de son père (célèbre historien de l’art, fondateur du musée des Beaux-Arts de Moscou) l’enthousiasme et la passion pour le travail. Son panthéon affectif, spirituel et littéraire est très hétéroclite : Sarah Bernhardt, Napoléon, Victor Hugo, Edmond Rostand, y côtoient des poètes allemands : Goethe, Hölderlin, Heine, Rilke, des Russes, les romanciers Leskov, Aksakov, et des poètes : Nekrassov et Pasternak...

Sa vocation est précoce : à 6 ans elle écrit ses premiers poèmes et à 18 ans elle publie son premier livre L’Album du soir qui la fait remarquer. D’autres recueils, cycles de poèmes, nouvelles en vers, se succèdent. Reconnue par les poètes établis, Tsvetaïeva fréquente le milieu littéraire moscovite tout en manifestant son indépendance : « Je n’appartiens à aucun courant poétique ni politique ». Son esprit de révolte, son tempérament frondeur, excessif, passionné, intraitable, son sens aigu des valeurs, la pousseront toujours à contre-courant, à épouser la cause des perdants, des plus faibles, à défier les normes et toutes les formes de l’ordre établi. En pleine tourmente de la Révolution elle reste seule à Moscou, car son mari combattant dans l’armée blanche s’exile. Marina Tsvetaïeva fait l’expérience de la misère la plus totale et de la faim qui emporte sa seconde fille Irina. Comme si elle puisait sa force dans l’adversité, elle ne cesse d’écrire et s’essaie à la poésie dramatique. ce n’est pas une pièce, c’est un poème Sa rencontre avec le théâtre était inéluctable : « Ma voix était devenue trop forte pour les vers, mon souffle trop puissant pour la flûte. »

Rencontre-discussion autour de La Fin de Casanova le dimanche 13 juin à 15h à l’issue de la représentation au Abbesses (entrée 31 rue des Abbesses 18e) avec Anita Picchiarini et les comédiens. Entrée libre mais confirmation demandée auprès des services Relations avec le public ou Relations publiques "jeunes" au 01 48 87 54 42.

LES ABBESSES, 31 rue des Abbesses, Paris 18
Du 25 mai au 19 juin 2004 à 20h30

COMMENT RESERVER ?

Par téléphone, au 01 42 74 22 77 du lundi au samedi de 11h à 19h (paiement possible par carte bancaire).

Aux caisses :

-  THEATRE DE LA VILLE, 2 place du Châtelet, Paris 4 du mardi au samedi de 11h à 20h (lundi de 11h à 19h).
-  LES ABBESSES, 31 rue des Abbesses, Paris 18 du mardi au samedi de 17h à 20h.


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