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’Casse noisette’, Tchaïkovski. Thierry Malandain redonne vie au ballet à partir de tableaux très visuels. Tout en grâce, les danseurs nous invitent à entrer dans le monde de l’imaginaire et de l’enfance, au rythme enlevé de Tchaïkovski. Fantaisie et fraîcheur permettent à la compagnie d’animer ce conte avec enthousiasme.
Un spectacle à ne pas rater ! C’est en écoutant Tchaïkovski, en devinant l’angoisse et le désir absolu qui se cachent derrière la partition que j’ai décidé d’embarquer les danseurs de la compagnie dans cette aventure. Pour l’argument, j’ai choisi de remonter aux sources du Casse Noisette de E.T.A. Hoffmann publié en 1816. Il faut savoir que lors de la création du ballet en 1893, le synopsis élaboré par Marius Petipa ignore le conte de ’La Noix Dure’ inséré dans le texte d’Hoffmann. On dit que Tchaïkovski en fut très déçu. Conte à l’intérieur du conte, "La Noix Dure" relate un récit fantastique que Drosselmeyer raconte à Marie. Ce récit relance le processus dramatique et permet d’apprendre que Casse Noisette n’est autre que le neveu de Drosselmeyer. Un détail qui séduisait peut être Tchaïkovski contre l’obligation de composer un second acte dépourvu d’action dramatique. Dans Casse Noisette, conte fantaisiste où se projettent les délires hoffmanniens, l’ombre de Tchaïkovski plane sur le personnage de Drosselmeyer. Ces trois hommes font de l’univers de Marie une lanterne magique où s’exprime la quête amoureuse et spirituelle. En aimant Casse Noisette, personnage peu séduisant au départ, elle devient la messagère d’un bonheur que l’on espère encore au soir de sa vie. GARE DU MIDI - PALAIS DES FESTIVALS
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