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Ivan CHMELIOV "Les voies célestes"
Roman russe 2003


"La charité, l’amour du prochain, la foi en Dieu au-delà des souffrances, éclairent les personnages et les décors des Voies célestes d’une lumière surnaturelle, exaltante. Sans le savoir, dans sa quête de la Russie, Ivan Chmeliov a dépassé le but qu’il s’était fixé. Ne cherchant à être qu’un écrivain national, il est devenu un écrivain universel dont le propos mérite d’être entendu et mpédité par tous." - Henri Troyat de l’Académie française.

Roman d’amour et évocation d’une aventure spirituelle, Les voies célestes constitue la manifestation ultime de son génie.

Ivan CHMELIOV "Les voies célestes"

Ingénieur passionné d’astronomie, Weidenhammer passe ses nuits à observer les voies célestes. "Comment expliquer cette organisation parfaite de l’Univers ?" se demande-t-il un jour. La question ne le quittera plus. Saisi par la soif de comprendre, il découvre aussi le besoin d’amour, de beauté, de vérité, incarné par Darinka, magnifique personnage de femme qui l’accompagnera tout au long de cette quête. "La tête me tourne quand je songe aux profondeurs des Voies célestes", notait Ivan Chmeliov en 1941. il en avait alors achevé la première partie et songeait à aborder la deuxième, qu’il terminera finalement en 1947. Chmeliov s’inscrit, plus que quiconque, dans la grande tradition dostoïevskienne. Son matériau, c’est l’âme humaine. Roman d’amour et évocation d’une aventure spirituelle, Les voies célestes constitue la manifestation ultime de son génie.

Ivan CHMELIOV

Un extrait - La croisée des chemins

La vision du ciel entrouvert qui, en cette nuit de mars, secoua Victor Alexéiévitch fut pour lui une révélation. Mais il ne le comprit que beaucoup plus tard. À ce moment, sur le boulevard de Tver, il était plongé dans une nuit et une angoisse indicibles. « J’ai honte d’avouer, se souvenait-il, que ce frémissement du ciel n’avait fait que m’effleurer... à peine. Il s’agissait bien d’une révélation ! Ce n’était qu’un coup de fouet sur un endroit sensible, sur ce vide qui béait en moi depuis longtemps, depuis que j’avais perdu Dieu, et qui m’envahit entièrement lorsque mon bonheur vint à me manquer. Au lieu d’accueillir le séraphin qui m’était apparu à la croisée des chemins, d’écouter le frémissement céleste des ailes angéliques, je n’avais vu que les "monstres sous-marins". Ils grouillaient sourdement, et je corrodais tout ce qui restait vivant en moi par le subtil poison de cette pensée : tout est mirage et illusion, et rien ne sera autre demain. Si je n’avais pas eu l’idée du suicide, j’aurais sûrement fait quelque maladie, mes nerfs étaient à bout. Mais il arriva alors ce qui n’arrive que dans les romans les plus romanesques... et aussi parfois dans la vie. » Il imagina, non sans une volupté aiguë, comment cela arriverait : « Pas plus d’une minute, une suffocation, des convulsions, puis plus rien, la nuit. » Il connaissait un cristalloïde qu’il suffisait de délayer dans un verre de thé ; une gorgée et... Un jour, un de ses collègues de laboratoire s’était trompé : il n’avait même pas crié. Et puis, il n’y aurait rien. Ces ternes réverbères continueraient à brûler, tandis que là-haut - il considéra les étoiles - ces clartés scintilleraient jusqu’à ce que des « lois » inconnues les éteignent, et alors toutes les « voies » trouveraient leur terme... pour recommencer à nouveau ? Et il se sentit mélancolique à l’idée que les étoiles seraient là longtemps après que lui-même ne serait plus. Et si pourtant, après cela, après le cristalloïde, tout se découvrait ? La pensée de ce petit cristal devenait toujours plus aiguë, plus tentante. « Rien ne se découvrira, un chardon poussera tout simplement, comme Tourguéniev le fait dire à Bazarov », pensa-t-il tout haut avec ironie. Et il entendit un soupir à ses côtés. Il tressaillit, regarda : quelqu’un, invisible, s’était assis sans qu’il y prît garde, ou y était peut-être déjà lorsque lui-même arriva. Il fixa la silhouette indistincte : une femme peut-être... Pelotonnée dans son châle, quelque malheureuse qui n’avait pas eu de chance, car il était bien tard pour « la chance ». Comme lorsque le fiacre l’avait rattrapé tout à l’heure, il se sentit plus léger, l’air lui sembla soudain plus tiède : il eut envie de parler, mais la pensée le retint qu’on le prendrait pour un client et que cela finirait par l’inévitable : « Offrez-moi une cigarette. » Il le redouta, se leva... et se rassit. « J’entendis distinctement en moi une voix qui disait : "Ne t’en va pas !" se souvenait-il par la suite. Il n’y eut bien sûr aucune voix, mais simplement de la pitié. Je sentis le tourment de celle qui se blottissait timidement sur le banc, tout au bout. Et, si je n’avais pas écouté cette pitié, le petit cristal aurait fait son œuvre, sans aucun doute. » « J’ai cru qu’il allait me solliciter et j’étais à demi morte, racontait Daria Ivanovna bien longtemps après. Je voulus partir dès qu’il se fut assis, mais quelque chose me retint. Mes pensées s’embrouillaient, et ce "galant de boulevard" allait sans doute me faire des avances. Il se leva, je respirai, mais il se rassit. » Il alluma une cigarette et, à la lueur de l’allumette, il vit d’un rapide coup d’œil que la femme assise était toute jeune, vêtue d’une robe bleue, d’un châle en tapisserie, coiffée d’un fichu. Il ne distingua pas le visage, mais il lui parut gonflé de larmes. Il semblait que ce fût là quelque petite ouvrière sortie en hâte de chez elle. « Je vis aussitôt que c’était un monsieur convenable qui ne pensait pas aux bagatelles et qu’il semblait bien malheureux, disait plus tard Daria Ivanovna. Il me plut tout de suite. Et j’appréhendais même qu’ayant fini sa cigarette il ne s’en allât. » Dès les premiers mots qu’il ne prononça que pour engager la conversation : « Vous ne savez pas l’heure qu’il peut être ? », la femme assise tressaillit comme si on l’avait heurtée - il ne le vit pas, mais le sentit dans l’ombre - et ne répondit pas. Il répéta la question aussi doucement que possible afin de la rassurer. Elle répondit dans un souffle : « Je ne sais pas... » et soupira. Il sentit, à ce soupir, à cette timide réponse, qu’elle était réellement malheureuse, effrayée et sans doute très jeune : sa voix était enfantine, claire. Il l’entendit qui se reculait sur le banc et se détournait, et il comprit qu’elle avait peur de lui. Cela le toucha, et il tenta de la rassurer tout doucement, disant qu’elle n’avait rien à redouter, qu’il la reconduirait chez elle si elle voulait, car il était bien tard et on pouvait l’accoster. Soudain, elle se mit à pleurer. Perplexe, il se tut. Elle pleurait à petits sanglots, comme un enfant, et ramenait son châle sur sa figure. Pris de compassion, il essaya de la calmer, l’appelant doucement « ma petite », lui demandant ce qu’elle avait et qui lui avait fait de la peine. Elle pleurait toujours. « Je compris tout de suite que c’était un monsieur tout à fait à part et qu’il était aussi malheureux que moi, disait plus tard Daria Ivanovna lorsqu’elle se rappelait cette "merveilleuse rencontre", qui était ce qu’il y avait eu jusqu’alors de plus lumineux dans sa vie. Je pleurais sur ce qui m’était arrivé et aussi parce que je ne savais où aller... Je n’avais plus qu’à attenter à mes jours, plus qu’à m’aller jeter dans la Moskova en pleine crue... Je ne voyais pas d’issue. J’attendais seulement que les églises ouvrent leurs portes, afin de prier la Sainte Vierge. J’étais assise sur ce banc, j’attendais, et je me disais qu’il n’y avait pas de vie possible pour moi. Et, quand il me parla si doucement, j’eus grande pitié de moi-même et je pleurai. » « J’oubliai tout ce qui m’agitait moi-même, se souvenait Victor Alexéiévitch. Mon cœur fondit, et je fus saisi du désir de consoler, de sauver ce jeune être menacé. Je croyais alors qu’on l’avait déshonorée, piétinée, que j’assistais là à une tragédie humaine et qu’il était en mon pouvoir de la résoudre. Pensez donc : une nuit noire sur le boulevard de Tver, une jeune fille solitaire et sanglotante. Pouvais-je passer outre ? » Il continuait à la consoler, lui proposant de la reconduire. Suffoquée par les larmes, hoquetante, elle parvint à dire : - Je... ne sais... où aller. Il répondit qu’il ne pouvait la laisser dans la rue en pleine nuit, qu’on l’emmènerait au poste, que chacun devait avoir un domicile quelconque, qu’enfin il pouvait la prendre à son service, qu’il avait justement besoin d’une bonne, parce qu’il était célibataire, très occupé, et que personne ne veillait sur son intérieur. Il fallait seulement qu’elle eût confiance en lui, il n’avait aucune arrière-pensée, elle ne devait pas s’arrêter aux préjugés. Il ne se demandait pas si elle comprenait bien tout ce qu’il lui disait avec tant de passion. Car c’est réellement avec passion qu’il cherchait à la persuader, « si bien, disait plus tard Daria Ivanovna, que j’ai commencé à penser des choses, et que la peur me prit ». Il lui parlait avec feu, avec transport. « Oui, avec transport, disait-il par la suite. Tout ce qu’il y avait de plus élevé - et qui n’était jamais mort - se soulevait en moi. Je sentais revivre tout ce que l’analyse avait écrasé de son poids, je sentais que le vide se remplissait à flot, comme par une écluse ouverte ! Et c’était cette jeune fille inconnue, cette malheureuse dont je ne savais rien encore, qui le comblait. Ses larmes, sa voix puérile et hachée m’avaient tout dit d’elle alors que je n’avais même pas vu son visage. Et, malgré cette passion, il y avait un coin de mon esprit qui pensait toujours : "Qu’importe que l’au-delà ne soit que vide sans fond et que mirage trompeur ! Voilà un être vivant, et cette vie douloureuse proteste avec moi contre le froid des étendues célestes, contre ce néant muet qui a créé tout ce qui vit et qui souffre." J’eus même la pensée fugitive que ces sanglots d’enfant, que ces larmes anéantissaient et "l’insondable", et "le froid", et "le néant", que cela venait je ne savais d’où ni comment, mais que ce n’était pas en vain. En un mot, je sentis que le vide se comblait. Je n’avais vu encore ni ses yeux clairs ni son jeune et tendre visage ; j’avais seulement entendu sa voix enfantine qui se plaignait amèrement de la vie. Je n’avais pas l’ombre d’une pensée mauvaise, vulgaire, en cherchant à convaincre cette toute jeune fille de me suivre chez moi, chez un célibataire chaste depuis longtemps. Seule la pitié brûlait en moi et me réchauffait l’âme. » Elle cessa de pleurer, se rassura. « J’ai eu tellement confiance que j’ai parlé comme à confesse. » Elle lui dit qu’elle était orpheline, brodeuse en passementerie chez Kanitélev, que sa tante l’y avait fait entrer à l’âge de sept ans et qu’elle allait passer première ouvrière. La patronne étant morte, son patron la poursuivait de ses assiduités. Il avait, ce soir, donné congé aux autres ouvrières et n’avait gardé qu’elle pour la harceler lorsqu’ils furent seuls ; elle s’enferma d’abord au grenier, puis s’échappa au moment du dîner, et, depuis, elle grelottait sur le boulevard. Il sut qu’elle ne savait où aller, que seule mère Agnès, du monastère de la Passion, une amie de sa tante, avait pitié d’elle ; elle lui portait des morceaux d’étoffes avec lesquels mère Agnès faisait des courtepointes. Elle aspirait avec ferveur à se réfugier au couvent, et la mère intercéderait pour elle, mais le malheur était que tout son argent, soixante-dix roubles, ainsi que son passeport étaient restés chez son patron. Or, le couvent était riche et n’acceptait personne sans dot : elle avait donc fait des économies pour apporter les deux cents roubles fixés par mère Héraïde, la cellérière. Peut-être la prendrait-on quand même à cause de son joli visage, la mère supérieure aimait que les novices fussent avenantes. Et puis sa voix était juste, elle pourrait chanter dans le chœur ; mère Rufine, la maîtresse de chant, ne refuserait certainement pas si mère Agnès l’en priait. Les saintes portes étaient closes encore, mais, dès qu’on sonnerait matines, elle pourrait entrer. Il écoutait ce balbutiement puéril, où la peur et les larmes frémissaient encore, mais où l’on sentait aussi l’espérance lorsqu’elle disait : « Mère Agnès intercédera. » Elle prononçait A-gnès, avec une douceur tendre. Et lui, heureux qu’il ne soit rien arrivé d’irréparable, l’imitant involontairement, il lui disait, du ton que les grandes personnes prennent pour parler aux enfants, que tout s’arrangerait, que « certainement mère A-gnès plaiderait pour elle, et qu’on trouverait bien les deux cents roubles ». À ce moment, les cloches de la Passion sonnèrent. - On peut entrer, dit-elle timidement, et elle se leva. Mais il la retint : - Je veux vous aider, dit-il. Il faut tout mettre en règle avec votre patron, retirer vos gages et votre passeport. Voici ma carte, j’habite tout près d’ici. Venez me voir si vous avez besoin de quelque chose, je ferai les déclarations nécessaires à la police. Elle remercia et dit que mère Agnès la prendrait sous sa protection et irait elle-même voir son patron. « J’eus peur en voyant qu’un tel monsieur voulait tant faire pour moi, une petite ouvrière de rien du tout, disait plus tard Daria Ivanovna. Et puis, le patron en aurait fait des gorges chaudes, et il avait la langue bien pendue ; et puis, qu’aurait-on pensé de moi en voyant qu’un tel monsieur me protégeait... » Mais il l’obligea à prendre sa carte - on ne savait ce qui pouvait arriver. Le couvent de la Passion appelait de toutes ses cloches. Elle s’éloigna rapidement dans la lumière de l’aube. Il la rattrapa et lui dit qu’il l’accompagnerait jusqu’au portail. Elle le supplia de n’en rien faire, disant que mère Virinée, la tourière, penserait du mal d’eux. Et c’est alors qu’il vit les contours d’un visage de jeune fille, à peine perceptibles dans le jour naissant, la bouche enfantine, le tendre ovale, les yeux clairs, suppliants. Son pâle visage irradiait la douceur, la pureté, la suavité. Il songea : « Qu’elle est jeune et mignonne ! » Elle le remercia de sa bonté : - Vous avez été si bon pour moi... Et des larmes tremblèrent dans sa voix. Puis, elle traversa la place. Il resta sur le boulevard et la suivit des yeux. L’aube éclatait, rosissant les murs du monastère. Il la vit pénétrer, solitaire, sous la voûte où scintillait la lumière bleue d’une veilleuse. Et il sentit que son angoisse revenait. Rentrer chez lui... Pour retrouver tout ce qu’il avait soudain ressenti dans l’obscurité du boulevard, cette clarté qui s’évanouit dès que la jeune fille se fut éloignée, il traversa la place et, pensif, pénétra dans le couvent. Il reconnut les larges dalles et les plates-bandes recouvertes de neige, car il y était déjà venu dans son enfance, avec sa mère. Avec le sentiment que ce qu’il faisait était un peu gênant et inutile, il entra dans la chapelle obscure et parfumée d’encens. Tout au fond, devant la sombre iconostase, un seul cierge se consumait. Une voix jeune, ténue, poignante, égrenait les prières. Il s’accota au mur et regarda autour de lui, se demandant ce qu’il faisait là. Et il la vit : agenouillée, elle priait avec ferveur. Un chant angélique s’éleva, comme si résonnait une voix unique, cristalline ; ce cantique connu, oublié... il l’avait chanté jadis, lui aussi, dans le chœur de sa paroisse : « Je vois Ton palais paré, mon Sauveur... Et je n’ai pas d’habits pour y entrer... » Il écoutait, non sans émotion, répétant en pensée : « Éclaire la vêture de mon âme, Source de Lumière... » Il fit un signe de croix distrait, pensa : « C’est pourtant beau, très beau », et sortit à l’air pur, suivi par le regard pénétrant des moniales. C’est ainsi que, par une sombre nuit de mars, sur ce boulevard où ne se rencontraient généralement que des chercheurs de faciles aventures, deux vies se croisèrent : celles de l’ingénieur-mécanicien Victor Alexéiévitch Weidenhammer, trente-deux ans, et de la brodeuse en passementerie Daria Ivanovna Korolev, dix-sept ans. C’était dans la nuit du premier lundi de carême.

Collection : Roman
150 x 225 mm
396 p.
Avril 2003
Editeur "Les Presses de la Renaissance"
Prix : 19 €


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