Danses slaves et hongroises Le samedi 10 juin 2006
Les ’Danses hongroises’ figurent sûrement parmi les œuvres qui ont le plus contribué à faire connaître au grand public, tant celui d’hier que celui d’aujourd’hui, le nom de Brahms.
La fraîcheur, la vitalité et l’exubérance de ces œuvres leur assurent un succès immédiat.
Brahms les considérait comme des arrangements d’airs populaires tziganes. Elles tirent pleinement parti des possibilités offertes par le style hongrois "exotique", et abondent en décalages rythmiques audacieux et cadences marquées.
Brahms prit le soin de préciser qu’il n’était qu’un arrangeur de Danses hongroises et, pour cette raison, refusa qu’un numéro d’opus leur soit donné.
Quant aux Danses slaves opus 46 d’Antonin Dvorak, elles furent conçues en 1878 dans la foulée du succès rencontré par le premier cycle des Danses hongroises de Brahms. Les deux séries complètes des Danses slaves : seize petits bijoux originalement écrits pour le piano, mais sitôt orchestrés par Dvorak lui-même, n’ont jamais quitté le répertoire des plus grands orchestres du monde depuis leur création.
Les thèmes ne sont pas à proprement parler des mélodies traditionnelles, mais de libres fantaisies incluant des motifs ou des mélismes propres à la tradition tchèque.
Il en ressort un tableau d’une vivacité, d’une verve et d’une juvénilité magnifiquement insolente de scènes de la vie de Bohème, de Moravie ou de Petite Russie.
Sous la direction de Jean-Pierre Borne
Avec 52 musiciens
Rendez-vous sur l’esplanade Cézanne !